Caprice

pour alto et électronique (2012)

Création à l’atelier de Cursus1 IRCAM : Noémie Bialobroda (alto) Keita Matsumiya (électronique) Mikhail Malt (assistant technique)

Chaque fois que j’écris une pièce pour instrument solo ou pour petit effectif de musique de chambre, je commence toujours par la recherche de la « nature » de chaque instrument. La lecture des traités instrumentaux, ainsi que la lecture des partitions, et les échanges avec des instrumentistes participent à la construction de mon travaille. Ce qui m’a inspiré ce temps-ci, c’est les 24 caprices de Paganini. Comme Brahms et Schumann, je me suis intéressé par ses figures musicales, les gestes corporels de l’instrumentiste et sa recherche instrumentale. Par rapport à la perception musicale, les proportions d’enveloppes linaires ou non-linaires qui existaient dans des divers événements musicaux ont particulièrement participé à l’élaboration de cette étude. En tant que technique compositionelle, OpenMusic m’a permis de générer certaines proportions de courbe d’enveloppe de 3 dimensions. Cette visualisation m’a permis de créer des figures musicales dans la partition ainsi que l’électronique en temps différé et temps réel.


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adaptation à l’alto hybride (2015)

Adaptation premier pour alto hybride et création belge à l’Ars Musica 2015 : Maxime Dessert (alto) Keita Matsumiya (électronique) Hiromi Watanabe (assistant technique)

Programme:
Penderecki : Cadenza
Elliott Carter : Fragment 4
C.Thoulen : ἐπαıνέω (épaïnéô), (création mondiale)
Philippe Hersant : La Pavane
G.Ligeti : Hora Lungà, premier mouvement la sonate
Keita Matsumiya : Caprice (adapation pour alto hybride et création belge)

Interprète :
Maxime Desert (alto)